Enquête suisse sur la population active (ESPA)
Enquête suisse sur la population active (ESPA)

Enquête suisse sur la population active (ESPA)

Participation des femmes au marché du travail de 2010 à 2019

Résumé

Entre 2010 et 2019, le taux de femmes actives occupées n’a cessé de croître, en particulier parmi les mères d’enfants de moins de 7 ans et les femmes âgées de 55 à 64 ans. Le nombre de femmes travaillant à plein temps a cependant légèrement reculé au cours de la même période, alors que le taux d’occupation moyen des femmes travaillant à temps partiel augmentait.

Pendant la période considérée, les caractéristiques des femmes actives occupées ont également évolué. Leur âge moyen a d’une part augmenté, en raison d'une plus forte participation au marché du travail des 55 à 64 ans et du recul de celle des 15 à 24 ans (du fait de l’allongement des durées de formation); d’autre part, tant du point de vue de la formation que du métier exercé, les femmes sont mieux qualifiées aujourd’hui qu’en 2010.

Ces tendances s’observent également à l’échelon européen. Dans tous les États de l’UE et de l’AELE, tant la part des 50 à 64 ans que des diplômées du degré tertiaire (sauf en Islande) a augmenté parmi les femmes actives occupées, de même que, dans la plupart des pays sous revue, la part des femmes exerçant une profession requérant un haut niveau de qualification.

1 Introduction

Entre 2010 et 2019, la Suisse a vu sa population résidante féminine s’accroître de 8,6%, soit de 290 000 femmes (de 15 ans ou plus  Sauf indication contraire, les résultats se réfèrent à la population âgée de 15 ans ou plus. ). Cette évolution va de pair avec une plus forte participation de la gent féminine au marché du travail: les femmes actives (actives occupées et chômeuses au sens du BIT) ont vu leur nombre s’accroître de 14,0% sur cette période, tandis que la part des femmes non actives restait quasi inchangée (+0,4%). La composition de la population féminine active occupée selon différentes caractéristiques a en outre évolué.

La présente publication se propose, d’une part, d’examiner l’évolution du taux d’actives occupées et du taux d’occupation des femmes et, d’autre part, d’étudier les caractéristiques de la population féminine active occupée, pour déterminer dans quelle mesure des changements se sont opérés au sein de ce groupe de population spécifique. Certains résultats sont comparés à ceux mesurés dans l’espace européen. Si la situation au sein de la population masculine n’est pas commentée en détail dans les pages qui suivent, des chiffres comparatifs relatifs aux principaux indicateurs sont répertoriés en annexe (cf. TA3 à TA5).

Les analyses se fondent sur les données récoltées dans le cadre de l’enquête suisse sur la population active (ESPA) Les comparaisons européennes sont établies sur la base de l’enquête européenne sur les forces de travail (EFT-UE). Les données pour la Suisse sont identiques à celles de l’ESPA. .

2 Taux d’actives occupées

Forte augmentation du taux d’actives occupées
parmi les femmes de 55 à 64 ans

Entre 2010 et 2019, le taux d’actives occupées parmi les femmes âgées de 15 ans ou plus est passé de 56,9% à 60,0%. Si l’analyse ne considère que les femmes en âge de travailler (15 à 64 ans), le taux d’actives occupées a augmenté de 5,0 points de pourcentage, pour s’inscrire à 76,3%. Cette hausse est principalement à mettre sur le compte des femmes de 55 à 64 ans, dont le taux d’actives occupées a augmenté de 9,6 points, pour passer à 66,6%. Avec des taux d’actives occupées supérieurs à 80% en 2019, les 25 à 54 ans représentaient les classes d’âge qui travaillaient le plus, quand bien même l’augmentation n’était pas aussi marquée que chez les 55 à 64 ans (25 à 39 ans: +6,3 points à 83,5%; 40 à 54 ans: +4,0 points à 82,5%). Parmi les femmes ayant atteint l’âge de la retraite, une sur douze continue de travailler, le plus souvent à de faibles taux d’occupation. Elles étaient 6,3% dans cette situation en 2010 et 8,3% en 2019, de sorte que l’augmentation est de 2,0 points de pourcentage. Chez les 15 à 24 ans, le taux d’actives occupées a certes varié au cours de la période considérée, mais il était identique en 2019 à celui mesuré en 2010 (cf. G1).

Le taux d’actives occupées parmi les mères d’enfants de moins de 7 ans augmente de 10 points
de pourcentage

Chez les mères d’enfants de moins de 7 ans âgées de moins de 65 ans, la participation au marché du travail a augmenté de manière significative au cours de la dernière décennie, pour atteindre en 2019 un taux d’actives occupées identique à celui des femmes de la même classe d’âges sans enfant de moins de 15 ans. Chez les premières, le taux correspondant a augmenté de 10,3 points de pourcentage pour se situer à 74,8% et, chez les secondes, de 4,0 points pour s’inscrire à 75,8%. Les mères dont l’enfant le plus jeune a entre 7 et 14 ans présentaient durant toute la période sous revue des taux d’actives occupées supérieurs à ceux des femmes sans enfant de moins de 15 ans. Chez ces dernières, le taux d’actives occupées s’est accru de 4,8 points de pourcentage (2019: 81,7%).

Augmentation du taux d’actives occupées parmi
les femmes ayant suivi une formation postobligatoire

Selon le niveau de formation, les tendances en matière de participation au marché du travail divergent: si le taux d’actives occupées parmi les femmes de 15 à 64 ans sans formation postobligatoire est resté relativement constant, s’inscrivant à 56,8% en 2010 et à 56,6% en 2019, celui enregistré chez les femmes disposant d’une formation postobligatoire a sensiblement augmenté (degré secondaire II: +3,4 points à 77,2%; degré tertiaire: +4,3 points à 84,7%). Le taux d’actives occupées mesuré en 2019 chez les diplômées du degré tertiaire était une fois et demie plus élevé que parmi les femmes ayant achevé une formation au degré secondaire I.

L’Islande a le taux d’actives occupées le plus élevé

Les taux d’actives occupées mesurés parmi les femmes âgées de 15 à 64 ans varient considérablement à l’échelle européenne. La Suisse se plaçait en deuxième position en 2019 (76,3%; cf. G2), juste derrière l’Islande, où 81,9% de ces femmes sont actives occupées, contre un taux de 64,1% en moyenne ­européenne ­(­UE-­­­28). Les autres pays affichant des taux élevés sont la Suède, avec 75,4% d’actives occupées, les Pays-Bas, à 74,1%, et la ­Norvège, avec un taux de 73,1%. En 2010 déjà, ces pays présentaient des taux d’actives occupées parmi les plus élevés d’Europe, aux côtés de la Finlande et du Danemark, avec 66,9% et 69,5% respectivement en 2010 et 71,8% et 72,0% respectivement en 2019. Les résultats sont plus contrastés dans les pays voisins de la Suisse: en Autriche et en Allemagne, les femmes étaient plus de 65% à exercer une activité professionnelle en 2010 et environ 70% en 2019. L’Italie se place en revanche au deuxième rang des pays présentant les taux d’actives occupées les plus bas (2010: 46,1%; 2019: 50,1%).

3 Taux d’occupation des femmes actives occupées et multiactivité

Le taux d’occupation moyen des femmes travaillant
à temps partiel augmente de 3 points de pourcentage

En 2019, le taux d’occupation moyen des femmes actives occupées était de 68%, c’est dire qu’il n’avait guère changé depuis 2010 (67%). Sur la même période, la proportion de femmes travaillant à plein temps a légèrement reculé, mais ce recul a été compensé par une hausse des taux d’occupation des femmes travaillant à temps partiel.

Si l’on ne considère pas l’ensemble des femmes actives oc­cupées, mais uniquement celles qui travaillent à temps partiel, on observe une augmentation du taux d’occupation moyen, qui passe de 46% à 49%. Cet accroissement concerne en particulier les mères (dont l’enfant le plus jeune a moins de 7 ans: de 42% à 47%; dont l’enfant le plus jeune est âgé de 7 à 14 ans: de 44% à 48%). Parmi les femmes travaillant à temps partiel, tant les 25 à 39 ans que les 55 à 64 ans travaillent à des taux sensiblement plus élevés qu’en 2010, leurs taux d’occupation moyens sont passés de 48% et de 47% respectivement à 52% et à 51% respectivement. Malgré leur hausse, ces taux restent cependant relativement bas, ce qui peut se traduire par des cotisations moins importantes au 2e pilier et, au final, par des rentes moins élevées.

La part des femmes travaillant à plein temps
recule de 1,3 point

L’augmentation du taux d’occupation moyen des femmes travaillant à temps partiel est principalement due à l’accroissement de la part de celles qui travaillent à des taux compris entre 70 et 89% (+2,7 points de pourcentage, pour passer à 16,2% en 2019; cf. G3). Durant la période considérée, les taux d’occupation compris entre 20 et 69% sont en revanche restés quasi inchangés, alors que la part des femmes travaillant à moins de 20% reculait légèrement (0,7 point à 5,3%). La part des femmes travaillant à plein temps a quant à elle diminué de 1,3 point de pourcentage pour se situer à 40,1% en 2019. Ce recul s’est surtout fait sentir dans le secteur primaire (–9,6 points à 37,3%) et chez les 15 à 24 ans (8,1 points à 64,9%).

En Europe, seules les Néerlandaises
travaillent plus souvent à temps partiel

Les parts des femmes travaillant à temps partiel diffèrent également beaucoup en Europe. Comme pour le taux de femmes actives occupées, la Suisse se place au deuxième rang européen pour ce qui est de la proportion de femmes travaillant à temps partiel, ce qui signifie que si la participation des femmes au marché du travail est certes élevée dans notre pays, leur taux d’occupation est plus souvent réduit. En 2019, 62,7% des femmes actives occupées en Suisse travaillaient à temps partiel selon la définition en usage au sein de l’UE Selon la définition donnée par Eurostat, toute personne travaillant à moins de 100% est réputée travailler à temps partiel. (2010: 60,8%; cf. G4). Seuls les Pays-Bas affichent une part plus élevée de femmes exerçant une activité à temps partiel, bien que leur part ait légèrement reculé entre 2010 et 2019 (1,1 point à 75,5%). Avec 48%, l’Allemagne et l’Autriche se distinguent également par un taux élevé de travail à temps partiel pour les femmes. De plus, cette proportion a augmenté de 3,9 points de pourcentage, soit une hausse supérieure à la moyenne, en Autriche pour atteindre 47,7% (contre +1,8 point à 47,6% en Allemagne). En Italie et en France, les proportions de femmes travaillant à temps partiel sont plus basses, puisqu’elles avoisinent 30%. Alors que l’Italie a enregistré la hausse la plus forte en Europe, le temps partiel ayant progressé de 4,0 points de pourcentage parmi les femmes pour atteindre 32,9% en 2019, la proportion a diminué en France (–1,7 point à 28,4%). C’est en Bulgarie que l’on observe les parts les plus basses (2010: 2,6%; 2019: 2,4%), alors qu’en moyenne européenne, un peu moins d’une femme sur trois travaille à temps partiel tant en 2010 qu’en 2019.

Une femme sur dix est multiactive

Les femmes travaillant à temps partiel sont plus nombreuses que celles travaillant à plein temps à combiner plusieurs emplois. En Suisse, 15,2% des femmes travaillant à temps partiel mènent ainsi de front plusieurs activités, contre 3,4% de celles travaillant à plein temps. Dans l’ensemble, 10,7% des femmes actives occupées sans les apprenties sont multiactives et leur proportion augmente de façon continue depuis 2010 (où elles étaient 9,0%). Ce sont les femmes d’âge moyen qui sont les plus nombreuses à cumuler plusieurs activités (40 à 54 ans: 13,3%, soit +2,0 points par rapport à 2010; 55 à 64 ans: 11,1%, soit +2,1 points), alors que c’est parmi les 15 à 24 ans et chez les 65 ans ou plus que l’on mesure l’accroissement le plus marqué, avec une hausse de près de 3 points de pourcentage sur la même période (2019: 7,8% et 7,3% resp.).

La multiactivité est plus de deux fois plus fréquente
en Suisse que dans la moyenne des pays européens

Parmi tous les pays d’Europe, c’est l’Islande qui présente la proportion la plus élevée de femmes multiactives, et elle est suivie par la Suisse. C’est d’ailleurs dans ces deux pays que cette proportion a enregistré une hausse supérieure à la moyenne entre 2010 et 2019, augmentant de 2,2 points de pourcentage pour se situer à 11,4% en Islande et de 1,8 point à 10,4% en Suisse  Apprenties comprises. Dans certains pays européens, la part de multiactifs est sous-estimée, car d’importantes proportions des interviews ont été réalisées par un membre du ménage pour le compte d’un autre membre du même ménage. Ces sous-estimations restent toutefois suffisamment modestes pour ne pas remettre en cause l'ampleur des écarts entre pays. (cf. G5). La multiactivité est un phénomène très répandu dans les pays nord-européens. Au sein de l’UE-28, la part des femmes multiactives représente un peu moins de la moitié de celle mesurée en Suisse. En France (6,6%), en Allemagne (6,0%) et en Autriche (4,3%), une femme sur vingt environ occupe plusieurs emplois, contre à peine 1,7% en Italie.

4 Caractéristiques des femmes
actives occupées

L’âge moyen des femmes actives occupées
a augmenté

L’âge moyen des femmes actives occupées est passé de 40,5 ans en 2010 à 41,7 ans en 2019. Cette évolution s’explique pour l’essentiel par l’accroissement considérable, mentionné plus haut, de la participation au marché du travail des femmes de 55 à 64 ans. La part de ce groupe d’âges au sein de la population féminine active occupée est passée de 14,0% à 16,9%, alors que celle des 15 à 24 ans, équivalente à celle des 55 à 64 ans en 2010 encore, a reculé de 2,4 points de pourcentage pour s’abaisser à 12,1%. Ce recul est dû en partie à l’allongement de la durée de formation et participe à l’élévation de la moyenne d’âge. Tant en 2010 qu’en 2019, les 25 à 54 ans représentaient deux tiers environ de la population féminine active occupée (69,0%, puis 67,6%).

La part des femmes actives occupées de 50 à 64 ans augmente dans les pays de l’UE et de l’AELE

La structure par âge de la population féminine active occupée varie grandement d’un pays à l’autre, mais la tendance au vieillissement de la population active occupée est partout la même. Dans tous les pays, à l’exception de l’Islande, la part des 50 à 64 ans au sein de la population féminine active occupée a augmenté, en particulier en Italie (+12,0 points de pourcentage pour passer à 35,4% Les parts se rapportent à la population féminine active occupée, âgée de 15 à 64 ans. ; cf. TA1). L’Allemagne et la Lituanie ont elles aussi enregistré une nette hausse de cette part des 50 à 64 ans, pour rejoindre en 2019 les pays où ce groupe d’âges prédominait au sein de la population active occupée (resp. +8,9 et +9,4 points de pourcentage, pour se situer à 36,7%).

Les mères d’enfants de moins de 7 ans sont plus
nombreuses à exercer une activité rémunérée

Pendant la période considérée, plus de 70% des femmes actives occupées en Suisse âgées de 15 à 64 ans n’avaient pas d’enfant de moins de 15 ans. La part des mères dont le plus jeune enfant a moins de 7 ans a nettement augmenté entre 2010 et 2019, car leur participation au marché du travail s’est considérablement accrue. Alors qu’en 2010, les quelque 30% de mères d’enfants de moins de 15 ans actives occupées se répartissaient à parts égales entre les mères dont l’enfant le plus jeune a moins de 7 ans (14,4%) et celles d’enfants de 7 à 14 ans (14,3%), la balance avait, en 2019, penché en faveur des premières: 15,5% contre 12,9%.

Hausse supérieure à la moyenne des diplômées
du degré tertiaire parmi les femmes actives occupées de 25 à 39 ans

En 2019, les femmes actives occupées possédaient un niveau de qualification plus élevé qu’en 2010. La part des diplômées du tertiaire a suivi une nette hausse, augmentant de 12,7 points de pourcentage pour se situer à 39,2%. Une femme active occupée sur deux avait toutefois suivi une formation de degré secondaire II, même si leur proportion avait reculé de 6,3 points de pourcentage (secondaire I: –6,4 points à 12,8%).

On observe une forte hausse du nombre de diplômées du tertiaire parmi les femmes actives occupées de 25 à 39 ans (+18,9 points à 55,4%, cf. G6), pendant que la proportion de diplômées du secondaire II enregistrait un net recul au sein du même groupe d’âges (12,7 points à 38,9%). La part des diplômées du tertiaire a également beaucoup augmenté parmi les femmes de 40 à 54 ans (+11,3 points à 39,2%).

Les diplômées du tertiaire gagnent du terrain
dans tous les pays de l’UE et de l’AELE

En moyenne européenne, 14,0% des femmes actives occupées  25 à 74 ans étaient diplômées du secondaire I, 44,0% du secondaire II et les 42,0% restantes du tertiaire (cf. TA2). En Suisse, les parts correspondantes sont de 9,6%, 47,0% et 43,4%. C’est en Irlande que l’on mesure la plus grande part de titulaires d’un diplôme du tertiaire (58,9%), soit plus du double qu’en Roumanie (26,4%).

Dans tous les pays sous revue, la part de diplômées du tertiaire s’est accrue au sein de la population féminine active occupée, particulièrement en Autriche (+17,8 points de pourcentage pour se situer à 37,9%), au Luxembourg (+16,8 points à 55,1%) et en Islande (+16,6 points à 57,2%; Suisse: +13,4 points à 43,4%). La hausse a été plus modérée en Allemagne (+2,6 points à 30,0%). Parallèlement à cette augmentation du nombre de femmes hautement qualifiées au sein de la main-d’œuvre, la part des femmes sans formation postobligatoire a diminué dans l’ensemble des pays de l’UE et de l’AELE.

La plus forte hausse des femmes a été enregistrée dans la santé humaine et l’action sociale

En 2019, 23,7% des femmes actives occupées, soit la plus forte proportion d’entre elles, travaillaient dans la santé humaine et l’action sociale (cf. G7). La part des femmes actives occupées dans cette branche selon la Nomenclature générale des activités économiques (NOGA 2008) a constamment augmenté depuis 2010 et y a enregistré sa hausse la plus forte (+2,8 points de pourcentage). En deuxième position, avec une part de 12,9%, vient ensuite la branche «Commerce et réparations», qui a toutefois accusé le plus fort recul entre 2010 et 2019 (–2,8 points). Une diminution constante a également été observée dans l’hébergement et la restauration, qui occupe une part nettement moindre de la main-d’œuvre féminine (2010: 5,8%; 2019: 4,7%).

5 Qualifications professionnelles
et situation dans la profession
des femmes actives occupées

La part des femmes hautement qualifiées
a augmenté de 8,8 points de pourcentage en Suisse

De même que la part de diplômées du tertiaire augmente, les femmes actives occupées sont plus nombreuses aujourd’hui qu’en 2010 à exercer des professions plus qualifiées selon la nomenclature suisse des professions CH-ISCO-19 . En 2019, une femme sur deux était hautement qualifiée de par sa profession, soit une augmentation de 8,8 points de pourcentage par rapport à 2010. Sont considérées comme hautement qualifiées les femmes actives occupées dans les grands groupes de professions suivants: directrices, cadres de direction et gérantes (+1,2 point à 5,3% en 2019), professions intellectuelles et scientifiques (+4,0 points à 27,5% en 2019), professions intermédiaires (+3,6 points à 17,2%; cf. G8). En 2019, un peu moins de deux femmes sur cinq travaillaient à titre d’employées de type administratif (17,5%) ou parmi le personnel des services directs aux particuliers, commerçantes et vendeuses (19,4%), deux groupes de professions qui ont accusé un recul entre 2010 et 2019 (–2,8 et –2,4 points resp.). Les métiers de l’industrie et de l’artisanat  métiers qualifiés de l’industrie et de l’artisanat; conductrices d’installations et de machines, ouvrières de l’assemblage et ceux de l’agriculture et de la sylviculture, qui ne rassemblaient en 2010 déjà qu’une faible part des femmes actives occupées, ont reculé de 1,8 point de pourcentage et ne représentent aujourd’hui que 5,9% de la main-d’œuvre féminine. 6,8% des femmes exerçaient une profession élémentaire en 2019, un chiffre qui correspond à une diminution de 1,5 point.

L’accroissement du nombre de femmes actives occupées hautement qualifiées a été le plus marqué chez les 25 à 39 ans, qui est aussi le groupe d’âges qui en compte la plus forte proportion (+12,2 points de pourcentage à 59,1%). Parmi les 40 ans ou plus, leur part diminue à mesure que l’âge augmente, chaque classe d’âges ayant progressé d’environ 6 points de pourcentage durant la décennie considérée (40 à 54 ans: +6,4 points à 49,1%; 55 à 64 ans: +6,0 points à 44,1%; 65 ans ou plus: +6,1 points à 40,9%). Près de deux femmes de 15 à 24 ans sur cinq exercent une profession hautement qualifiée, ce qui représente également une progression considérable par rapport à 2010 (+9,5 points à 38,8%).

Si l’on examine la répartition par branche économique, c’est surtout dans la section «Information et communication» que l’on enregistre la plus forte progression des femmes hautement qualifiées: leur part augmente de 24,2 points de pourcentage pour atteindre 69,2% en 2019. En termes de proportion, c’est toutefois dans la branche de l’«Enseignement» que les femmes hautement qualifiées prédominent le plus nettement (82,6% en 2019 contre 81,0% en 2010).

À l’échelle de l’Europe, la part des femmes hautement qualifiées s’est accrue de 3,4 points de pourcentage

Au niveau européen, c’est le Luxembourg qui compte la plus grande proportion de femmes exerçant un métier hautement qualifié  Selon la Classification internationale des types des professions (ISCO-08). Utilisée au niveau international, cette nomenclature permet des comparaisons entre les pays. Au niveau des «grands groupes de professions» (à 1 position), la nomenclature internationale ISCO-08 est identique à la nomenclature suisse CH-ISCO-19. La classification CH-ISCO-19 est plus détaillée, puisqu’elle comporte un niveau de plus que la ISCO-08 (5 niveaux au lieu de 4). (63,9%); il est suivi par la Suède (58,6%). Les femmes hautement qualifiées sont en règle générale fortement représentées dans les pays nordiques (cf. G9). En Suisse, elles constituaient 50,2% des femmes actives occupées en 2019, soit un peu plus qu’en Allemagne (49,3%) et en France (46,9%), et nettement plus que dans les deux autres pays voisins que sont l’Autriche (42,4%) et l’Italie (38,5%). À l’autre extrémité de l’échelle, on trouve la Roumanie, avec à peine 30% de femmes hautement qualifiées. En moyenne européenne (UE-28), 45,2% des femmes actives occupées exercent une profession hautement qualifiée, soit une augmentation de 3,4 points de pourcentage par rapport à 2010. La proportion de femmes hautement qualifiées a enregistré la plus forte hausse au Portugal (+11,4 points à 37,2%) et en Suède (+10,4 points).

Un quart des salariées exercent une fonction dirigeante

Sont considérées comme exerçant une fonction dirigeante toutes les femmes salariées qui occupent un poste au sein de la direction d’une entreprise ainsi que celles exerçant une fonction de cheffe. Contrairement à ce que l’on observe en matière de qualification, aucune tendance claire à la hausse ne se dégage concernant l’exercice de fonctions dirigeantes. En 2019, 25,3% des salariées exerçaient une telle fonction, ce qui correspond certes à une légère progression (+1,3 point) par rapport à 2011 Les données relatives à la situation dans la profession ont déjà été relevées dans le cadre de l’ESPA avant 2011. Suite à un changement important dans la formulation des questions, elles ne sont cependant plus directement ­comparables aux données collectées depuis 2011. , mais cette évolution a fluctué au fil du temps. Une femme sur cinq parmi celles exerçant une fonction dirigeante (2019: 18,2%) est membre de la direction; les autres quatre cinquièmes exercent une fonction de cheffe.

Les fonctions dirigeantes sont moins fréquentes chez les salariées travaillant à temps partiel et particulièrement à de faibles taux d’occupation: si 34,3% des salariées à plein temps occupent une fonction dirigeante, ce n’est le cas que pour 13,4% des salariées travaillant à moins de 50%. C’est en revanche le cas de 23,6% de celles travaillant à des taux compris entre 50 et 89%.

Comme on pouvait s’y attendre, plus le niveau de formation d’une femme est élevé, plus il est probable qu’elle occupe un poste à fonction dirigeante: les diplômées du tertiaire exercent deux fois et demie plus souvent une fonction dirigeante que les diplômées du secondaire I (2019: 31,8% contre 13,0%). De même, les femmes membres de la direction sont plus répandues au sein des diplômées du tertiaire que des diplômées du secondaire I (23,1% des femmes avec fonction dirigeante et diplômées du tertiaire contre 12,1% de femmes correspondantes sans formation postobligatoire).

Un quart au moins des femmes âgées de 25 à 64 ans exercent des fonctions dirigeantes, contre moins d’une sur cinq parmi les 15 à 24 ans et les 65 ans ou plus (cf. G10).

La part de femmes exerçant des fonctions dirigeantes varie selon la section économique: la fourchette va de 16,2% dans la branche «Enseignement» à 30,0% en «Santé humaine et action sociale» (cf. G11).

Les femmes de 25 à 54 ans sans enfant de moins de 15 ans sont un peu plus nombreuses (28,6%) à exercer des fonctions dirigeantes que les mères du même âge dont l’enfant le plus jeune a moins de 15 ans (enfant de moins de 7 ans: 24,7%; enfant âgé de 7 à 14 ans: 23,2%).

Enquête suisse sur la population active

L’ESPA est une enquête par sondage téléphonique auprès des ménages menée chaque année depuis 1991 par l’Office fédéral de la statistique (OFS). Elle a pour but de décrire la structure et l’évolution de la population active en Suisse, ainsi que ses comportements sur le marché du travail. L’OFS rend les résultats comparables à l’échelle internationale en s’appuyant sur les recommandations du Bureau international du Travail (BIT) et sur les normes d’EUROSTAT applicables aux enquêtes sur les forces de travail. De 1991 à 2009, l’enquête a été menée au 2e trimestre uniquement. Conformément à l’accord bilatéral de coopération statistique entre la Suisse et l’Union européenne, l’ESPA est menée en continu depuis 2010 dans le but de produire des indicateurs trimestriels sur l’offre de travail. L’ESPA est réalisée par un institut d’études de marché privé pour le compte de l’OFS. L’échantillon de base compte depuis 2010 environ 100 000 interviews annuelles. Un échantillon spécial composé d’environ 20 000 interviews de personnes étrangères complète l’échantillon de base. La population couverte est la population résidante permanente de 15 ans ou plus. Grâce à un panel rotatif, les mêmes personnes peuvent être interrogées quatre fois au cours d’une période de 15 mois consécutifs.

Remarques méthodologiques:

Définitions utilisées dans le domaine du marché du travail

Personnes actives occupées

Sont considérées comme actives occupées les personnes d’au moins 15 ans révolus qui, au cours de la semaine de référence,

– ont travaillé au moins une heure contre rémunération

– ou qui, bien que temporairement absentes de leur travail (pour cause de maladie, de vacances, de congé maternité, de service militaire, etc.), avaient un emploi en tant que salarié ou comme indépendant

– ou qui ont travaillé dans l’entreprise familiale sans être rémunérées

Taux d’actifs occupés

Nombre de personnes actives occupées divisé par la population résidante permanente.

Chômeurs au sens du BIT (Bureau international du travail)

Sont considérées comme chômeurs au sens du BIT les personnes âgées de 15 à 74 ans:

– qui n’étaient pas actives occupées au cours de la semaine de référence,

– qui ont cherché activement un emploi au cours des quatre semaines précédentes et

– qui étaient disponibles pour travailler.

Personnes actives

Sont considérées comme personnes actives les personnes actives occupées et les chômeurs au sens du BIT. Les personnes actives constituent l’offre de travail.

Personnes non actives

Sont considérées comme non actives les personnes qui ne font partie ni des personnes actives occupées, ni des chômeurs au sens du BIT.

Personnes travaillant à temps partiel

Sont réputées travailler à temps partiel toutes les personnes actives occupées dont le taux d’occupation est inférieur à 90% (définition suisse). On opère une distinction entre temps partiel I et temps partiel II:

– temps partiel I: taux d’occupation compris entre 50 et 89%,

– temps partiel II: taux d’occupation inférieur à 50%.

À l’échelle internationale, le seuil au-dessous duquel une personne est réputée travailler à temps partiel est fixé à 100 et non à 90%.

Femmes actives occupées selon les groupes d'âge en Suisse et dans les États de l’UE et de l’AELETA1

2010 2019 Évolution de 2010 à 2019,
en points de pourcentage
15–24 ans 25–49 ans 50–64 ans 15–24 ans 25–49 ans 50–64 ans 15–24 ans 25–49 ans 50–64 ans
Suisse 14,9% 59,5% 25,6% 12,5% 57,1% 30,4% –2,4 –2,4 4,8
UE/AELE
UE-28 9,4% 65,5% 25,1% 8,4% 60,2% 31,3% –1,0 –5,2 6,2
Belgique 7,4% 70,2% 22,4% 7,3% 64,0% 28,7% –0,1 –6,2 6,4
Bulgarie 6,5% 64,4% 29,1% 3,8% 62,8% 33,4% –2,8 –1,6 4,3
Tchéquie 6,3% 66,6% 27,1% 5,0% 64,5% 30,5% –1,3 –2,1 3,4
Danemark 14,7% 58,9% 26,4% 14,9% 54,0% 31,1% 0,2 –4,9 4,7
Allemagne 11,1% 61,1% 27,8% 9,7% 53,6% 36,7% –1,4 –7,5 8,9
Estonie 7,6% 60,6% 31,9% 7,7% 57,1% 35,2% 0,1 –3,5 3,3
Irlande 14,1% 65,4% 20,5% 12,0% 63,6% 24,4% –2,1 –1,8 3,9
Grèce 5,4% 72,4% 22,1% 4,3% 65,9% 29,8% –1,2 –6,5 7,7
Espagne 7,0% 72,0% 21,0% 5,1% 65,0% 29,9% –1,9 –7,0 8,9
France 8,2% 65,9% 25,9% 8,1% 61,4% 30,4% –0,1 –4,5 4,5
Croatie 6,8% 68,9% 24,3% 6,3% 65,5% 28,2% –0,5 –3,4 3,8
Italie 5,3% 71,3% 23,4% 4,4% 60,1% 35,4% –0,8 –11,2 12,0
Chypre 10,0% 69,1% 20,9% 8,7% 67,6% 23,7% –1,3 –1,5 2,7
Lettonie 8,1% 63,1% 28,9% 5,6% 58,8% 35,5% –2,4 –4,2 6,7
Lituanie 6,1% 66,6% 27,3% 6,8% 56,6% 36,7% 0,7 –10,1 9,4
Luxembourg 6,1% 74,4% 19,5% 6,8% 71,4% 21,8% 0,7 –3,0 2,3
Hongrie 5,6% 68,0% 26,4% 5,9% 65,4% 28,7% 0,3 –2,6 2,3
Malte 20,9% 63,7% 15,5% 12,9% 68,2% 19,0% –8,0 4,5 3,5
Pays-Bas 16,3% 60,1% 23,6% 16,7% 53,9% 29,4% 0,4 –6,2 5,8
Autriche 13,2% 66,1% 20,7% 11,0% 60,2% 28,8% –2,1 –5,9 8,0
Pologne 7,9% 68,4% 23,7% 6,6% 67,9% 25,4% –1,3 –0,5 1,8
Portugal 6,8% 67,9% 25,3% 5,9% 63,2% 30,9% –0,9 –4,7 5,5
Roumanie 6,7% 69,2% 24,1% 5,4% 68,4% 26,1% –1,3 –0,8 2,1
Slovénie 7,8% 71,7% 20,6% 6,2% 65,1% 28,8% –1,6 –6,6 8,2
Slovaquie 6,6% 69,5% 23,9% 4,3% 65,2% 30,5% –2,3 –4,3 6,6
Finlande 10,9% 56,5% 32,6% 11,1% 55,2% 33,8% 0,1 –1,3 1,2
Suède 11,4% 58,2% 30,4% 10,6% 58,3% 31,2% –0,8 0,1 0,8
Royaume-Uni 13,5% 61,1% 25,4% 12,1% 58,1% 29,8% –1,4 –3,1 4,4
Islande 17,0% 54,9% 28,1% 16,5% 55,8% 27,8% –0,5 0,9 –0,3
Norvège 13,9% 58,6% 27,4% 12,9% 58,0% 29,1% –1,0 –0,6 1,7

Sources: OFS – Enquête suisse sur la population active (ESPA); EUROSTAT (état: septembre 2020)

© OFS 2020

Femmes actives occupées selon le niveau de formation en Suisse et dans les États de l’UE et de l’AELE 1 TA2

2010 2019 Évolution de 2010 à 2019,
en points de pourcentage
Degré secondaire I Degré secondaire II Degré tertiaire Degré secondaire I Degré secondaire II Degré tertiaire Degré secondaire I Degré secondaire II Degré tertiaire
Suisse 15,1% 54,8% 30,0% 9,6% 47,0% 43,4% –5,5 –7,8 13,4
UE/AELE
UE-28 19,8% 46,7% 33,5% 14,0% 44,0% 42,0% –5,7 –2,7 8,5
Belgique 17,4% 35,5% 47,1% 10,8% 34,8% 54,4% –6,6 –0,6 7,3
Bulgarie 11,4% 51,9% 36,8% 9,8% 49,8% 40,3% –1,5 –2,0 3,6
Tchéquie 6,7% 74,1% 19,3% 4,7% 67,7% 27,6% –2,0 –6,4 8,3
Danemark 19,3% 39,4% 41,4% 11,2% 38,4% 50,4% –8,1 –1,0 9,1
Allemagne 11,5% 61,2% 27,4% 10,1% 59,9% 30,0% –1,4 –1,3 2,6
Estonie 5,4% 44,8% 49,8% 5,1% 39,4% 55,5% –0,3 –5,4 5,7
Irlande 14,4% 32,6% 52,9% 8,1% 33,0% 58,9% –6,3 0,3 6,0
Grèce 26,9% 39,7% 33,4% 16,9% 39,4% 43,7% –10,0 –0,2 10,3
Espagne 33,6% 23,2% 43,1% 26,4% 23,2% 50,4% –7,2 –0,1 7,3
France 22,7% 40,6% 36,7% 12,6% 39,2% 48,1% –10,1 –1,3 11,4
Croatie 19,5% 53,2% 27,3% 8,7% 53,5% 37,8% –10,8 0,2 10,5
Italie 28,1% 48,5% 23,4% 23,3% 45,6% 31,1% –4,8 –2,9 7,7
Chypre 23,0% 35,2% 41,9% 12,3% 32,4% 55,3% –10,7 –2,8 13,5
Lettonie 5,6% 55,7% 38,7% 4,4% 46,0% 49,6% –1,2 –9,7 10,9
Lituanie 3,4% 48,8% 47,9% 2,1% 41,1% 56,9% –1,3 –7,7 9,0
Luxembourg 20,5% 41,3% 38,3% 15,8% 29,1% 55,1% –4,7 –12,1 16,8
Hongrie 12,4% 58,3% 29,3% 11,2% 54,1% 34,7% –1,2 –4,2 5,4
Malte 42,8% 25,6% 31,7% 31,4% 28,4% 40,2% –11,4 2,9 8,5
Pays-Bas 2 20,8% 43,0% 36,1% 14,7% 39,0% 46,3% –6,1 –4,0 10,2
Autriche 16,8% 63,2% 20,0% 12,1% 50,0% 37,9% –4,7 –13,1 17,8
Pologne 6,4% 58,1% 35,4% 3,3% 48,5% 48,2% –3,1 –9,6 12,8
Portugal 60,0% 17,7% 22,4% 37,6% 27,4% 35,0% –22,4 9,7 12,6
Roumanie 27,9% 54,0% 18,2% 17,0% 56,6% 26,4% –10,9 2,6 8,3
Slovénie 12,6% 52,7% 34,6% 7,0% 45,6% 47,4% –5,6 –7,2 12,8
Slovaquie 4,4% 71,4% 24,1% 4,2% 62,3% 33,4% –0,2 –9,1 9,3
Finlande 10,3% 40,4% 49,3% 4,6% 37,1% 58,4% –5,7 –3,3 9,0
Suède 14,0% 42,5% 43,5% 8,2% 35,9% 55,8% –5,8 –6,5 12,4
Royaume-Uni 19,1% 38,9% 42,0% 14,2% 34,3% 51,5% –4,9 –4,6 9,5
Islande 32,4% 27,1% 40,5% 16,9% 26,0% 57,2% –15,5 –1,1 16,6
Norvège 14,9% 39,3% 45,8% 11,3% 33,5% 55,2% –3,5 –5,8 9,4

1 25 à 74 ans
2 2019: rupture de série

Sources: OFS – Enquête suisse sur la population active (ESPA); EUROSTAT (état: septembre 2020)

© OFS 2020

Sélection d'indicateurs du marché du travail selon le sexe et autres caractéristiquesTA3

2010 2019 Évolution de 2010 à 2019,
en points de pourcentage
Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes
Taux de personnes actives occupées selon le groupe d'âge
15 ans et plus 56,9% 71,0% 60,0% 70,6% 3,2 –0,4
15–24 ans 61,5% 63,5% 61,6% 60,8% 0,0 –2,7
25–39 ans 77,2% 90,3% 83,5% 91,8% 6,3 1,5
40–54 ans 78,5% 91,0% 82,5% 92,3% 4,0 1,3
55–64 ans 57,0% 75,6% 66,6% 79,4% 9,6 3,8
65 ans et plus 6,3% 13,1% 8,3% 14,8% 2,0 1,7
15–64 ans 71,3% 83,2% 76,3% 84,5% 5,0 1,3
Taux de personnes actives occupées (15–64 ans) selon le type de famille
Sans enfant <15 ans 71,8% 79,5% 75,8% 81,2% 4,0 1,7
Avec enfant(s) <15 ans 70,1% 93,6% 77,8% 94,9% 7,7 1,3
Avec enfant(s) 0–6 ans 64,5% 93,8% 74,8% 95,2% 10,3 1,4
Avec enfant(s) 7–14 ans 76,9% 93,4% 81,7% 94,6% 4,8 1,1
Personnes actives occupées selon le taux d'occupation
Moins de 20% 6,0% 1,5% 5,3% 1,9% –0,7 0,4
20–49% 16,4% 2,8% 16,9% 3,7% 0,5 0,9
50–69% 18,3% 3,7% 18,8% 4,7% 0,5 1,0
70–89% 13,5% 4,2% 16,2% 6,4% 2,7 2,3
90–100% 41,4% 86,5% 40,1% 82,2% –1,3 –4,2
Sans indication/ne sait pas 4,5% 1,4% 2,8% 1,1% –1,7 –0,3
Personnes actives occupées selon le niveau de formation
Degré secondaire I 19,2% 15,5% 12,8% 12,6% –6,4 –2,9
Degré secondaire II 54,3% 47,3% 48,0% 42,0% –6,3 –5,3
Degré tertiaire 26,5% 37,2% 39,2% 45,4% 12,7 8,2
Personnes actives occupées selon la section économique 1
A Agriculture, sylviculture 2,7% 4,3% 2,0% 3,1% –0,7 –1,1
B–E Activité industrielle, prod. d'énergie 8,9% 20,7% 8,5% 18,4% –0,4 –2,2
F Construction 1,7% 11,1% 1,7% 10,8% 0,0 –0,3
G Commerce, réparation 15,7% 13,3% 12,9% 11,5% –2,8 –1,8
H Transports et entreposage 2,8% 5,7% 2,5% 6,3% –0,3 0,6
I Hébergement et restauration 5,8% 3,7% 4,7% 3,6% –1,2 –0,1
J Information et communication 2,1% 4,0% 2,1% 5,2% –0,0 1,2
K Activités financières et d'assurance 4,9% 5,9% 4,6% 5,8% –0,3 –0,1
L/N Immobilier, activités administratives 4,4% 4,3% 4,6% 5,0% 0,3 0,8
M Act. spécialisées, scient. et techniques 6,5% 8,2% 7,8% 10,2% 1,3 2,0
O/U Administration publique, act. extra-ter. 4,8% 4,9% 5,2% 4,6% 0,4 –0,3
P Enseignement 9,4% 4,8% 10,6% 4,9% 1,1 0,1
Q Santé humaine et action sociale 20,9% 5,4% 23,7% 6,8% 2,8 1,4
R/S/T Arts, loisirs, ménages privés, autres 9,2% 3,7% 9,1% 3,6% –0,1 –0,0
Personnes actives occupées selon les grands groupes de professions 2
Directeurs, cadres de direction et gérants 4,1% 7,9% 5,3% 9,2% 1,2 1,3
Professions intellectuelles et scientifiques 23,4% 22,3% 27,5% 25,6% 4,0 3,3
Professions intermédiaires 13,7% 14,8% 17,2% 17,0% 3,6 2,1
Employés de type administratif 20,3% 10,2% 17,5% 9,0% –2,8 –1,2
Personnel des services directs aux particuliers, commerçants et vendeurs 21,9% 8,1% 19,4% 8,5% –2,4 0,4
Agriculteurs et ouvriers qualifiés de l’agriculture, de la sylviculture et de la pêche 1,8% 4,4% 1,5% 3,5% –0,3 –0,9

1 selon la Nomenclature générale des activités économiques (NOGA 2008)
2 selon la Nomenclature suisse des professions (CH-ISCO-19)
(chiffre): extrapolation basée sur moins de 90 observations. Les résultats sont à interpréter avec beaucoup de précaution.

Source: OFS – Enquête suisse sur la population active (ESPA)

© OFS 2020

Personnes actives occupées hautement qualifiées 1 selon le sexe, l'âge et la section économique 2 TA4

2010 2019 Évolution de 2010 à 2019,
en points de pourcentage
Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes
Total 41,3% 45,0% 50,1% 51,8% 8,8 6,8
Selon les groupes d'âge
15–24 ans 29,3% 18,7% 38,8% 26,2% 9,5 7,4
25–39 ans 46,9% 47,6% 59,1% 55,8% 12,2 8,2
40–54 ans 42,7% 49,9% 49,1% 55,3% 6,4 5,4
55–64 ans 38,2% 49,3% 44,1% 52,2% 6,0 3,0
65 ans et plus 34,8% 49,5% 40,9% 57,5% 6,1 8,0
Selon la section économique
A Agriculture, sylviculture 13,8% 8,6% (8,5)% 7,5% –(5,3) –1,1
B–E Activité industrielle, prod. d'énergie 25,6% 36,9% 35,6% 44,9% 10,0 8,0
F Construction 17,1% 21,4% 26,7% 24,5% 9,6 3,1
G Commerce, réparation 20,3% 33,9% 28,3% 41,3% 8,0 7,4
H Transports et entreposage 14,5% 21,9% 25,3% 22,5% 10,8 0,6
I Hébergement et restauration 15,9% 28,7% 18,7% 30,8% 2,8 2,0
J Information et communication 45,1% 85,1% 69,2% 91,5% 24,2 6,4
K Activités financières et d'assurance 32,4% 61,0% 44,2% 67,9% 11,8 6,9
L/N Immobilier, activités administratives 23,2% 35,9% 28,1% 40,7% 4,9 4,8
M Act. spécialisées, scient. et techniques 53,3% 80,8% 67,4% 84,8% 14,1 4,0
O/U Administration publique, act. extra-ter. 48,7% 56,9% 52,3% 59,7% 3,6 2,8
P Enseignement 81,0% 84,4% 82,6% 87,4% 1,6 3,0
Q Santé humaine et action sociale 66,1% 68,6% 69,1% 64,9% 3,1 –3,7
R/S/T Arts, loisirs, ménages privés, autres 31,5% 55,2% 36,7% 69,0% 5,2 13,8

1 selon la Nomenclature suisse des professions (CH-ISCO-19): directeurs, cadres de direction et gérants; professions intellectuelles et scientifiques; professions intermédiaires
2 selon la Nomenclature générale des activités économiques (NOGA 2008)
(chiffre) : extrapolation basée sur moins de 90 observations. Les résultats sont à interpréter avec beaucoup de précaution.

Source: OFS – Enquête suisse sur la population active (ESPA)

© OFS 2020

Personnes salariées avec fonction dirigeante 1 selon le sexe et autres caractéristiquesTA5

2011 2019 Évolution de 2011 à 2019,
en points de pourcentage
Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes
Total 24,0% 41,5% 25,3% 40,8% 1,3 –0,7
Membre de la direction 4,7% 10,3% 4,6% 9,7% –0,1 –0,6
Exerçant une fonction de chef/fe 19,3% 31,2% 20,7% 31,1% 1,4 –0,1
Selon les groupes d'âge
15–24 ans 20,4% 24,8% 17,2% 24,2% –3,3 –0,6
25–39 ans 25,5% 38,8% 27,1% 38,1% 1,6 –0,7
40–54 ans 24,7% 47,8% 26,2% 47,3% 1,5 –0,5
55–64 ans 21,9% 44,0% 25,2% 41,2% 3,2 –2,7
65 ans et plus 15,8% 26,5% 18,2% 32,3% 2,4 5,8
Selon le niveau de formation
Degré secondaire I 11,5% 21,4% 13,0% 22,2% 1,5 0,7
Degré secondaire II 23,4% 37,2% 22,5% 35,3% –0,9 –1,9
Degré tertiaire 32,3% 53,8% 31,8% 49,6% –0,5 –4,1
Selon le taux d'occupation
Plein temps (>= 90%) 33,0% 44,6% 34,3% 44,1% 1,3 –0,5
Temps partiel I (50-89%) 22,3% 25,6% 23,6% 28,8% 1,3 3,2
Temps partiel II (< 50%) 12,1% 14,2% 13,4% 17,1% 1,3 2,9
Selon la section économique 2
A Agriculture, sylviculture 26,4% 32,4% (23,0)% 34,9% (–3,4) 2,5
B–E Activité industrielle, prod. d'énergie 21,1% 41,4% 22,5% 40,6% 1,5 –0,8
F Construction 23,2% 44,3% 27,1% 47,3% 3,9 3,1
G Commerce, réparation 28,5% 44,5% 29,3% 43,9% 0,8 –0,6
H Transports et entreposage 19,3% 29,5% 21,8% 26,2% 2,5 –3,3
I Hébergement et restauration 19,4% 36,1% 23,6% 45,7% 4,2 9,6
J Information et communication 19,3% 39,8% 23,2% 31,4% 3,9 –8,4
K Activités financières et d'assurance 28,2% 51,2% 24,4% 46,1% –3,7 –5,1
L/N Immobilier, activités administratives 20,2% 36,3% 18,4% 37,7% –1,8 1,4
M Act. spécialisées, scient. et techniques 23,5% 50,8% 26,9% 47,0% 3,5 –3,9
O/U Administration publique, act. extra-ter. 24,6% 46,9% 27,1% 45,1% 2,5 –1,8
P Enseignement 14,3% 27,1% 16,2% 31,2% 1,9 4,2
Q Santé humaine et action sociale 29,3% 40,9% 30,0% 39,5% 0,7 –1,4
R/S/T Arts, loisirs, ménages privés, autres 22,2% 42,5% 25,5% 42,5% 3,3 0,0

1 membre de la direction ou exerçant une fonction de chef/fe
2 selon la Nomenclature générale des activités économiques (NOGA 2008)
(chiffre): extrapolation basée sur moins de 90 observations. Les résultats sont à interpréter avec beaucoup de précaution.

Source: OFS – Enquête suisse sur la population active (ESPA)

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