Mobilité des étudiants selon la branche d’études

Hautes écoles universitaires (HEU)

La répartition des étudiants mobiles entre les groupes de domaines d’études est restée à peu près la même entre 2014/15 et 2016/17. Les taux de mobilité les plus élevés (entre 7,3% et 7,9%) sont le fait des étudiants du groupe de domaines d’études Sciences exactes et naturelles (G7). Cette valeur élevée s’explique entre autre par l’étroite coopération mise sur pied dans ce groupe de domaines entre l’Université de Zurich et l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ): par exemple en 2016/17, 28% des étudiants immatriculés à l’Université de Zurich dans ce groupe de domaines d’études ont ainsi subi des évaluations à l’EPFZ. En Suisse romande aussi, l’Université de Lausanne collabore étroitement avec l’EPFL dans ce domaine.

Un autre groupe de domaines d’études qui affiche un taux de mobilité élevé est le groupe Interdisciplinaire et autres (entre 6,9% et 7,4%). Cela tient d’une part au nombre élevé de masters en coopération qui y sont regroupés, d’autre part au fait que ce groupe comprend les étudiants en sciences sportives, qui, souvent, suivent dans une HEP une formation d’enseignant gymnasial parallèlement à des études de master scientifiques.

Les plus faibles taux de mobilité, qui ne dépassent pas 1%, sont observés pour les trois années observées dans les groupes de domaines d’études Sciences techniques et Médecine et pharmacie. De nombreuses raisons peuvent expliquer cette faible mobilité. Une structuration marquée des filières d’études peut, par exemple, limiter la mobilité. Mais la mobilité peut aussi prendre la forme de stages et de séjours à l’étranger, qui ne sont pas pris en compte ici.

Hautes écoles pédagogiques (HEP)

Dans les HEP, les étudiants qui étaient de loin les plus mobiles dans les années 2014/15 à 2016/17 fréquentaient les branches Didactique des disciplines (70,7% à 81,0%) et Formation des enseignants en général (68,6% à 74,6%; G9). Telles qu’elles sont conçues, ces formations impliquent une coopération entre les HEP et les HEU, ce qui oblige les étudiants à suivre des cours aussi bien dans une HEP que dans une HEU.

En troisième position, on trouve pendant les trois années d’études considérées le taux de mobilité des étudiants dans la branche Niveau secondaire II (écoles de maturité gymnasiale). Ils sont entre 16,7% et 18,5% à avoir été évalués dans une haute école où ils n’étaient pas immatriculés ou dans deux hautes écoles où ils étaient immatriculés. Cela tient au fait que cette filière est souvent suivie en parallèle avec des études scientifiques de master dans une HEU.

Dans la branche Niveau secondaire I, le taux de mobilité est passé de 5,6% en 2014/15 à 8,9% en 2016/17. La mobilité se traduit normalement par la fréquentation parallèle d’une HEP et d’une HEU.

Dans les branches d’études Niveau préscolaire et primaire, Niveau secondaire II (formation professionnelle), Logopédie et Psychomotricité, les étudiants subissent quasiment toutes leurs évaluations dans la haute école dans laquelle ils sont immatriculés. Il en résulte des taux de mobilité négligeables.